Black coal est un film policier chinois, ce qui le rend de facto curieux, mais qu’en est-il réellement.
Histoire
En 1999, l’inspecteur Zhang même une enquête sur un cadavre dont les morceaux sont retrouvés dans plusieurs sites de traitement du charbon. l’enquête mène rapidement à deux frères qui sont interpellés. Blessé dans l’action, Zhang est hospitalisé et quittera la police. Cinq ans plus tard, ses anciens collègues sont sur la trace d’un assassin dont les deux victimes sont liés à la femme de la victime de 1999.
Critique
Très particulier puisque d’une culture très différente, le film nous montrera la relation entre Zhang, l’ex-flic et la femme de la première victime, Wu. Cette relation est au centre du film sans être réellement un enjeu puisque de Zhang va reprendre l’enquête là où elle s’était normalement terminé cinq ans plus tôt.
Le jeu d’acteur est assez difficile à cerné puisque je ne suis pas familiarisé avec le chinois et ses intonations, mais de manière générale, ils sont assez convainquant.
Le rythme est ce qui posera le plus de problème au public. On ne sait jamais vraiment sur quel pied danser entre les scènes comiques et les scènes dramatique, voir même des scènes de vie sans aucun intérêt autre que montrer l’état psychologique des personnages, même si cet état n’impacte pas le film. D’autant qu’au moment où le film doit normalement se terminer, et bien il continue, jusqu’à un autre moment où il devrait se terminer… mais il continue encore. Au final, on n’attend plus vraiment la fin qui arrive comme un cheveu sur la soupe nous laissant déduire la fin.
C’est comme un puzzle. Il y a un certain nombre de pièces, mais pas besoin de mettre la dernière pièce en place pour voir à quoi ressemble l’histoire ou l’image qui s’en dégage.
Rien de bien particulier sur la musique qui est presque absente de tout le film ou juste discrète.
Conclusion
Très particulier, il ne plaira pas à tout le monde.