Dans la catégorie des jeux complètements barrés, je demande le dieu Borderlands 2…. Amen. Ce jeu est un monument du grand n’importe quoi, ce qui le rend d’autant plus jouissif. Au départ je ne connaissais pas, j’ai commencé avec un ami puisqu’on peut jouer jusqu’à quatre joueurs en ligne, puis on a joué à trois pour finalement recommencer et finir l’histoire à quatre.
Histoire
Vous êtes un chasseur de l’Arche, une sorte de coffre au trésor géant sur Pandore. Le Beau Jack va tout faire (si, tout) pour vous empêcher d’arriver avant lui, sachant qu’il est à la tête d’une armée et que vous non.
Gameplay
Le jeu est construit comme un FPS/RPG, en plus de leurs armes et gadgets, les personnages disposent tous d’un sort lié à leur classe et qui ont pas conséquent des effets différents. Chaque classe peut être jouée différemment, il y a plusieurs arbres de talents, on peut donc construire un personnage différent à chaque fois à partir de la même classe.
Pour illustrer, je vais utiliser le personnage de Maya, la Sirène. Son sort de base est une bulle de stase. En fonction vous pourrez devenir dps ou soigneur. par exemple, quand vous (ou vos alliés) tuez ou blessez un personnage en stase, vous soigner les PV de vos alliés et de vous-même. Vous faites également plus de dégâts sur un ennemi en stase. Plus tard dans le jeu, la stase pourra devenir à la fois une résurrection instantanée à distance et un kaméhaméha.
Chaque objet récupéré a des statistiques aléatoires, même si vous et vos amis récupérez la même arme sur la même quête, les stats seront différentes. Ce qui rend infini le nombre d’arme possible.
Critique
Ce jeu est complètement barré, entre l’enfant pyromane et tortionnaire, la patronne du bar qui a épousé la moitié de la planète, les fanatiques SM et le droïde inutilement casse-pied et soit-disant invulnérable… (dédicace Clap-trap) vous ne saurez plus ou donner de la tête.
Le design du jeu est en « cell shading », c’est à dire que… c’est une bande dessinée. Ce graphisme particulier rend le jeu encore plus attractif, tout est fait pour ressembler à une BD, que ce soit les level-up qui bondissent à l’écran, les menus où mêmes les présentations des personnages. Ça atténue également le coté très sanglant du jeu.
D’ailleurs à propos de personnages, ceux qui ont joué au premier Borderland retrouveront des lieux connus et surtout des personnages connus.
Vous devrez également adapter votre arsenal aux différents ennemis, car les armes sont capable de faire des dégats élémentaire de différentes sortes :
- Feu : contre les organiques
- Electrique : contre les boucliers (mais inutil)
- Corrosif : contre les robots
- Slag : contre tous, augmente les dégats des armes.
Que dire d’autre sinon que ce jeu est d’autant plus appréciable en multijoueur qu’en solo… La dynamique de jeu est complètement différente. Par exemple, lors de la partie à quatre joueurs, je jouais Maya en soutient heal/dps. Je stasais les ennemis et les slaguais avec mon arme. Ça avait pour effet d’augmenter les dégâts que mes alliés faisaient sur la cible et du même coup les soins qu’ils recevaient.
Un de mes amis jouait Salvador, un bourrin qui pouvait utiliser deux armes en même temps avec son pouvoir spécial et qui avançait en première ligne, je pouvais le réanimer en cas de besoin sans pour autant me mettre en danger.
Conclusion
Un jeu excellent que je recommande à tous ceux qui aiment les défouloirs barrés. Par contre, à ne pas mettre entre toutes les mains, certaines scènes sont assez violentes.