Après avoir tant bien que mal arraché la magotte des mains du démoniste dans lesquels elle voulait se fourrer, nous sommes donc partit en direction du nid de la Wyverne pour poutrer quelques orcs qui semblent terroriser la région et un nécromancien.
Après une nuit sans encombre et un petit déjeuner consistant, à base de poulet pour certains, nous reprenons notre route jusqu’à une petit colline au sommet de laquelle se trouve un nid de Wyverne abandonné depuis des années, sans doute ce qui donne le nom à cet endroit. Au pied de la dite colline, nous apercevons l’entrée d’un tunnel gardé par un Orc. Notre demi-orc tout content de retrouver un demi-congénère se dirige vers lui pour lui signifier subtilement sa présence par un bonjour ô combien disgracieux et guttural. La brute inconnue répond et quand Seryak se retourne pour nous faire signe, elle lui colle un magistral coup de gourdin droit dans les omoplates. Notre montagne semi-verte s’écroule.
Nous débarquons arbalète au point de derrière les buissons où nous étions retranchés et nous transformons le garde en ce qui se rapproche le plus d’un cactus, un truc vert avec des pics de partout.
Une fois notre compagnon remis sur pied, nous inspectons minutieusement l’entrée du tunnel. Il semble naturel mais des ouvertures dans le plafond nous laissent imaginer qu’il a été aménagé avec des mâchicoulis pour repousser les intrus. Des symboles en forme de lunes et d’étoiles sont également gravés sur le seuil. Nous fouillons le cactus pour vérifier s’il n’y a pas quelque chose, un indice par exemple. La répugnance de la magotte à fouiller l’orc est palpable mais elle parvient à nous sortir un morceau de parchemin sur lequel sont dessinées des lunes et des étoiles. Nous tentons alors de chercher ces mêmes symboles pendant que Seryak dans un état semi-comateux très en phase avec sa semi-condition reste debout à donner des petits coups du plat de sa hache sur le cadavre vert.
Après quelques minutes de fouille, nous devons nous rendre à l’évidence que ces symboles n’ont pas encore révélés tous leurs mystères. Puis nous entendons un cliquetis venir du cadavre. Les petits coups de hache répété ont délogés un petit marteau et un burin de la ceinture de l’orc. Ce que nous avions pris pour une combinaison mystérieuse n’était autre que le passe temps d’une peau-verte un peu débile. De ce fait, nous nous engageons plus avant dans le tunnel et c’est à ce moment là que je trébuche sur une étoile gravée, je métale de tout mon long dans un fracas infernal de fer, d’acier et d’or. Non pas d’or, je n’ai pas d’or sur moi promis.
Alors que nous nous enfonçons en file indienne dans l’obscurité du souterrain, la magicienne se prend dans des explications savantes sur les orcs dont nous n’avons absolument rien à faire et surtout une impression de déjà vu très présente.
Nous arrivons dans une grande caverne au fond de laquelle se tienne un ogre et sept orcs. Alors que nous nous apprêtons à faire marche arrière, je sens quelque chose de pointu et dangereux me piquer le dos. Étant en dernier, je fais signe à mes compagnons d’infortune d’avancer. Ils s’écartent et se placent tous de chaque côté de la sortie du tunnel. Au moment où j’arrive à leur hauteur, je plonge en avant, roule sur le dos et lève mon bouclier. Une dague et une rapière viennent perforer le coup de la créature massive qui s’écroule dans un bruit sourd.
Le bruit et l’odeur du sang alertent l’assemblée se tenant dans la grotte. Je sort mon arbalète, je tire et un orc s’écroule. Derrière lui, je remarque qu’un autre orc sautille sur place, son pied dans une main, une arbalète dans l’autre, il trébuche, tombe sur l’orc que je venais d’abattre et s’empale sur la flèche. C’est ce qui s’appelle faire d’une flèche deux tombes.
Sortit de sa torpeur, Seryak s’élance vers l’ogre pour le prendre au corps à corps. Il est cueilli au vol par un gourdin énorme. A croire qu’il aime les gourdins celui-là. Mon second tir fait mouche également et un autre orc s’écroule. Quelque projectiles magiques et des flammes fusent en direction des ennemis restant. Le barbare étant mal en point je profite de la confusion magique pour lui lancer quelques sorts curatifs. Un orc apparemment plus malin que les autre détecte l’ingénieur “son et lumière” et lui colle une mandale qui la calme une bonne fois pour toute. Pendant ce temps, Silaqui et Acayssa taillent dans le vif et découpent du vert à la rapière.
Finalement, on arrive à venir à bout de l’ogre et des orcs. Le butin est intéressant puisque entre autres choses sans utilité pour moi, je récupère un anneau de concentration naine. Puisque quand c’est bien, c’est Nain !