Le monde du travail, c’est une gigantesque foire au couillon et ceux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui n’ont rien a prouvé ou ceux qui acceptent les pires choses. J’ai appris ça à mes dépens.

Depuis quelques temps, je vise une poste pour ses qualités techniques. C’est un poste que je souhaite intégrer depuis presque deux ans et quand l’opportunité s’est présentée, j’ai sauté sur l’occasion. Avec un habile jeu de chaise musicale la responsable de service a pourvu ce poste et en a libéré un autre qui ne m’intéresse pas du tout, j’ai donc refusé. Elle a fait des modifications de poste deux semaines plus tard si bien que le poste que j’avais refusé car ne correspondant pas a ma recherche correspondait soudainement mais était déjà pris…

Récemment, le poste se libère de nouveau et je postule donc. Le résultat ne se fait pas attendre ; ma candidature est rejeté car « je manque de souplesse et c’est quelque chose d’important dans ce poste ».

La souplesse dans le monde du travail, c’est quand ton patron annonce un changement sur ton poste, il faut se pencher en avant et baisser son froc. Heureusement je ne suis pas souple du tout…

Quand je suis arrivé dans ma boite, on m’a annoncé monts et merveilles, « tu vas vois, il y a de super postes à prendre », « dans deux ans tu seras en haut de l’échelle »… trois ans plus tard, je n’ai pas bougé. J’ai postulé à de nombreux services, un seul chef a eu le cran de me dire en face que je ne correspondais pas au poste, le reste du temps j’ai appris de manière détournée que je n’avais pas été retenu.

Le manque de souplesse est un symptôme particulier, c’est quand on te dit « Puisque tu veux CE poste, et ben tu l’auras pas ». Concrètement, c’est quand on se fait un avis sur un boulot en ayant un point de vu extérieur et surtout en collaborant avec le service. Il est bien entendu possible que le poste soit légèrement différent de la vision qu’on s’en fait, en soit ce n’est pas un manque de souplesse mais surtout une méconnaissance logique vu que pour connaître parfaitement un emploi, il faut y travailler. J’avais dit vouloir intégrer ce service pour ses qualités techniques, car je ne fais que survoler les caractéristiques des produits et je voulais les connaître plus en profondeurs. « Ha mais le service n’est absolument pas techniques, ce n’est pas notre boulot », il y avait un mail à ce sujet : « Le service n’a pas les compétences techniques pour gérer…. ». Bon alors l’envie de cassé la gueule à la chef du « service technique » se fait sentir…

C’était une autre manière de dire :

– je n’aime pas ta gueule, t’as refusé mon offre pourrie la dernière fois (sous entendu : nananèreuh)
– mais le poste n’était pas le même, il ne concernait pas les même produits
– mais mon bon monsieur, sachez que pour ce poste, que votre produit soit une barrette a cheveux ou une centrale nucléaire, ça ne change rien

Je me suis levé, lui ai souhaité une bonne journée et je suis partit. Par contre, j’ai vérifié en privé, j’arrive à toucher mes doigts de pieds sans plier les genoux.

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