J’ai toujours été un grand fan des jeux de gestion depuis que j’ai eu l’occasion de jouer au mythique Caesar III et après avoir essayé Planetbase, je me suis dit qu’il était temps de passer à quelque chose d’un peu plus sérieux et c’est pour cette raison qu’aujourd’hui je vous parle d’Anno 2070.
Ubi Soft n’en est pas à son coup d’essai avec cet opus et le jeu nous le démontre dès le début avec une gestion relativement poussée et plus ou moins aboutit selon les points de vue.
Histoire
Si le jeu dispose d’une campagne qui a eu le mérite de me gonfler après environ 15min, il possède néanmoins une trame narrative qui a plus pour objectif d’être un didacticiel (pour la première) qu’une réelle campagne. Globalement, le réchauffement planétaire a eu lieu et on doit établir des colonies sur des îles pour « sauver » l’humanité restante soit en tant que gentils écolos ou méchant business-man. Plusieurs factions non jouable seront nos alliés ou nos ennemis. Le reste des factions n’est pas jouable et sert à pimenter la partie, parfois un peu trop entre les ultra-ecolos et les pétroliers fous.
Gestion de la base
La gestion en elle même est à la fois poussée avec des échanges commerciaux très précis entre nos différentes îles qui vont chacune produire différentes ressources en fonction de la fertilité du sol où des gisements s’y trouvant, ou encore le commerce et les quêtes qui nous mettent en relation avec les autres factions et agissent sur la réputation pour s’en faire des alliés ou des ennemis.
En jeu libre, on pourrait s’attendre à avoir toutes les technologies pour créer le bon environnement, mais au final on se retrouve bloqué par la population qui doit atteindre un certain seuil avant que le bâtiment suivant ne soit disponible. Le pire étant que ce seuil de population ne concerne que les ouvriers « Ecos » et uniquement sur une île.
Par exemple, si on a une population globale de 500 personnes sur trois îles, on peut très bien avoir 80 ouvrier « Ecos » sur chacune sans pour autant débloquer le bâtiment pour 100 ouvriers « Ecos », il faut qu’au moins une île obtienne les 100 ouvriers. Pour cela, il faut construire beaucoup de maisons, mais alors beaucoup.
Finalement
Même si elle est rébarbative, la campagne s’avère être indispensable pour maîtriser les différents aspects du jeu et ne pas être pris au dépourvu dans le développement de notre civilisation.