Après avoir laissé la magotte en plan pour surveiller la charrette, nous empruntons un petit sentier de l’autre côté de la rivière. Il entre dans une grotte, la voleuse et la guerrière en profite pour s’engueuler à propos d’un motif complètement abscon. Je décide de traverser et les autres me suivent. Le début de la grotte profite de la luminosité extérieure et nous nous préparons à y entrer quand deux gobelins nous attaquent par surprise. Un échange de flèches commence, la guerrière est d’ailleurs touchée. Un coup très violent de Syerak, le demi-orque, pulvérise l’une des deux créatures tandis que nous ratons lamentablement nos attaques contre le second. Sans doute décidé à en finir, Syerak explose la seconde créature, avec classe et doigté.
Tandis que nous rentrons avec toute la discrétion possible dans la caverne que nous savons habitée, le demi-orque arrive par on ne sait quel moyen, à ruiner tout effet de surprise avec un bruit monstrueux.
Le couloir continue dans l’obscurité, mais révèle une grande salle dans laquelle sont enchaînés trois loups. Au fond de la salle, une fissure dans la roche semble révélé un passage vers une seconde salle. Alors qu’on discute sur la meilleure manière d’aborder cette fissure, les loups parviennent à casser leurs chaines. Le premier est intercepté au vol par Syerak tandis que le second attaque Acayssa. Prise par surprise, la Drakéïde est mise a terre. Le dernier se jette sur Silaqui au même moment où je lance un sort pour éviter à la guerrière de sombrer dans l’inconscience. Le loup qui l’attaquait est tué d’un coup par le demi-orque et sa grande hache et Silaqui parvient à se débarrasser du sien.
Afin de repartir du bon pied, je lance un soin sur la guerrière qui parvient à se relever. La draw est d’humeur taquine aujourd’hui et se lance dans l’ascension de la fissure. Elle glisse une première fois, puis une seconde et finie par se fouler la cheville. Et pour ne pas diminuer notre force de frappe je la soigne à contrecoeur. Cela étant, c’est toujours pratique quelqu’un qui prendra les coups à ma place.
La fissure est clairement impraticable, ce qui nous force à reprendre notre route pour avancer plus loin encore dans la grotte. Quelques dizaines de mètres après l’entrée de la grande salle, un gobelin nous attaque depuis un pont en bois au dessus de nous. La guerrière tire à l’arbalète mais manque son coup au contraire de la draw qui parvient à transformé le gobelin en porte manteau. Soudain, une énorme vague arrive et m’emporte avec Acayssa, les autres ayant réagi plus rapidement, Syerak s’est accroché à un rocher et Silaqui s’amuse à surfer sur un bouclier.
La vague nous a ramené à l’entrée de la grotte. A peine debout je repars en direction du groupe. J’ai déjà fait quelques mètres quand je m’aperçois que la Drakéïde est resté dehors, elle ne peut pas se diriger dans le noir. Je retourne en arrière et lui fabrique une torche de fortune avec un morceau de tissu et un bâton ramassé à la va-vite.
Devant le risque de vague assez étrange et l’incapacité de la draw à escalader correctement un simple caillou, nous bifurquons vers un tunnel adjacent. Histoire de se rendre utile, cette dernière lance un orbe de lumière droit devant pour éclairer le tunnel. Orbe qui nécessite de se concentrer. Même si je suis d’un naturel grincheux, je ne peux pas résister et pousse un cri tonitruant. Silaqui sursaute et l’orbe disparaît. Elle me regarde droit dans les yeux, j’ai l’impression qu’elle a envie de me frapper. Finalement, elle relance un nouvel orbe.
Au bout du tunnel, nous arrivons dans une grande salle en demi-niveau qui ressemble étrangement à un campement de fortune. Au fond, un groupe de gobelin surveille Sildan, le garde du corps de Gundren Rockseeker. Rapidement nous arrivons à nous défaire des peux-vertes dans dommages. Nous libérons l’humain qui nous fournit des potions de soins.
L’autre sortie de la salle nous fait traverser le pont de bois aperçu plus tôt. Nous terminons notre périple dans une immense salle disposant de deux retenus d’eau alimenté par une sorte de cascade souterraine. Trois gobelins attendent en nous tournant le dos. Nous nous répartissons les cibles en espérant les avoir les trois sans faire trop de bruit. Finalement notre habilité naturelle à l’arbalète nous oblige à sortir les armes de corps à corps et à faire de la bouillie de gobelin.
Nous terminons nos investigations par un bugbear, comme si une main céleste avait joué avec les dés du destin pour faire apparaître comme par magie un gros monstre. Bon finalement le gros monstre n’a pas opposé tant de résistance que cela et a fini en descente de lit.