Ce matin là, nous reprenions la route en direction d’Arbre-Tonnerre avec une étape à Neverwinter. La première partie du voyage se fait sans encombre – nous avions loué des boeufs pour tracter la charrette que la magicienne avait enfin réussi à extirper de là où elle l’avait bloqué – en dehors de quelques brigands, combat où la voleuse a encore fait preuve de son habileté légendaire et d’un combat contre des Stryges qui nous coûte un boeuf. J’éprouve mes compétences en cuisine avec un civet de lapin aux clous de girofle pour le déjeuner.

A Neverwinter, j’en profite pour m’acheter un marteau de guerre et réparer à la perfection l’armure de la guerrière au point de prendre le temps de ciseler un dragon d’or sur le plastron. Je papotte également avec les habitués du Flocon Noir où j’apprends que les gnolls sont de plus en plus agressifs.

Nous atteignons enfin à Arbre-Tonnerre en fin de journée, nous explorons les premières ruines. Quelques Nielleux apparaissant mais ne font pas vraiment d’histoire, du moins nous ne leur en laissons pas le temps. La seconde bâtisse est en meilleur état, c’est l’auberge, en dehors des quatre mort-vivant qui étaient sans aucun doute des clients un peu trop fidèles, l’endroit est plutôt sur et nous décidons d’établir le camps dans l’arrière salle qui possède encore une porte robuste.

Le lendemain après une nuit plus que bienvenue, nous reprenons l’exploration des ruines du vieux village. Entre nielleux et araignées géantes, nous atteignons une maison qui semble fortifiée. La porte tient toujours debout et ne semble pas sur le point de céder, les fenêtres sont barricadés et le toit semble relativement entretenue.

Nous frappons à la porte, comme si quelqu’un allait nous ouvrir. Et c’est le cas. Il s’agit de Redhot, le druide que nous étions sommes venus rencontrer. Nous nous présentons comme des gens civilisés que nous sommes. Nous lui expliquons la raison de notre présence, le château Cragmaw. Le druide prend alors notre carte et indique un point en pleine foret vers Phandaline : “Il est ici, complètement encerclé par la végétation, mais ce n’est guère plus qu’une ruine. Il y a bien quelques pièces utilisables mais la dernière fois que j’y suis passé il n’y avait rien de vivant à l’intérieur. En échange de cette information, je souhaiterais que vous me rendiez service. Il y a un dragon vert appelé Croc-de-Venin dans les ruines de la tour au nord. Sa présence impacte la nature, les nielleux ne sont pas normalement si agressifs et la présence des mort-vivants est anormale. De plus quelques adorateurs des dragons ont élu domicile dans le coin et deviennent gênant”.

Nous acceptons la requête du druide et le quittons pour reprendre notre exploration. Nous mettrons environ la journée pour explorer le village en ruine, retrouvant au passage le collier que la naine nous avait indiqué. Les affrontements avec les morts-vivants et les nielleux furent assez nombreux et éprouvant, nous obligeant à être sur nos gardes constamment. Au sud-est, nous trouvons une autre maison fortifiée. Il s’agit de celle des adorateurs du dragon. Nous parlementons avec eux en Commun, alors que certaines d’entre eux se parle dans une langue inconnue. Je leur explique que nous sommes mandaté par une vieille femme qui cherche la poupée qu’elle possédait quand elle était petite et vivait dans ce village et qu’un forgeron voudrait récupérer les outils de forge de son grand-père qui travaillait ici. Le mensonge eu l’air de faire son effet, d’autant qu’ils n’avaient aucune raison de penser que nous avions déjà rencontré le Redhot. De leur côté, ils cherchent à parlementer avec le dragon, ils prétendent vouloir lui offrir des objets précieux pour le faire partir.

Nous partageons le repas des cultistes, repas qu’ils avaient d’ailleurs empoisonné pour nous offrir en sacrifice au dragon.

Nous prenons rapidement congés de nos hôtes indésirables et terminons l’exploration du village par la maison d’un tisserand. Quelques nielleux feront encore parler d’eux mais toujours sans nous opposer de réelle résistance. Toutefois, ce sera l’occasion pour Kynh, notre druide ex-barbare, de tenter et de réussir sa première métamorphose en ours. Vous avez déjà vu un ours danser sur ses pattes arrières ?

Quelques cultistes mal dissimulés nous observaient. Je leur propose de venir nous aider à déblayer les Nielleux, ce que nous cherchions étant justement sous les cadavres. En réalité c’était surtout une manière de les forcer à approcher de nous alors que nous avions déjà nos armes au clair. Je sais que je ne devrais pas m’attaquer à des gens désarmés, mais ce sont des adorateurs de dragons avec sans doute une accointances pour la nécromancie.

Nous nous replions dans leur maison pour la nuit.

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