Troisième et presque dernier opus de la série Hunger games, La révolte (partie 1) nous fait le même coup que Twilight, c’est à dire copier ce qu’avait initié Harry Potter avec un final en deux étapes. Est-ce que franchir la première étape sera simple ?
Histoire
Source : allociné
Katniss Everdeen s’est réfugiée dans le District 13 après avoir détruit à jamais l’arène et les Jeux. Sous le commandement de la Présidente Coin, chef du district, et suivant les conseils de ses amis en qui elle a toute confiance, Katniss déploie ses ailes pour devenir le symbole de la rébellion. Elle va se battre pour sauver Peeta et libérer le pays tout entier, à qui son courage a redonné espoir.
Critique
Si le film porte bien son nom, il soulève également beaucoup de question sans pour autant prendre le temps d’y répondre. Alors certe il ne s’agit que de la première partie, mais du coup, là où on devrait avoir des intrigues politiques, un jeu d’espionnage pour finir avec une sorte d’apothéose militaire, mais le résultat est bien décevant avec finalement deux camps qui s’affrontent à coup de propagande sans effets dans un cas comme dans l’autre. Le personnage de Katniss sonne plus creux que jamais et plus on en découvre sur cet univers moins il est convaincant. Voici un petit résumé des points « étranges » qu’on peut retrouver dans le film.
1. Les Hunger Games ont pour but de maintenir la paix ou tout du moins l’ordre dans les différents districts, mais il y n’y a que très peu de chance de maintenir une paix en envoyant des adolescents s’entre-tuer, et pour quelle raison un district ne se soulève pas ? Est-ce que le district gagnant reçoit un présent qui garantie sa subsistance ? On ne peut pas régner par la terreur quand il n’y a aucune contrepartie.
2. Les actions de révolte durant le film se soldent par la mort de dizaines (ou centaines) de civils alors qu’on peut obtenir le même résultat avec 10 fois moins de morts comme et évitant d’attaquer de front et sans arme une installation protégée par des gardes armés de mitrailleuses ou encore ne pas fuir en montant dans les arbres alors qu’on est armé d’une hache et qu’un coup suffit pour défoncer le garde.
3. Si on veut maintenir la paix dans des districts qu’on maintient à l’écart les uns des autres, on évite de créer un district exclusivement militaire et fournir un armement lourd à l’ennemi.
Et je ne parle même pas de l’absence totale d’évocation des districts de 1 à 4 qui, vu qu’ils entraînent des volontaires pour les Hunger Games, cautionne ou au moins profite du système. Ben dans la révolte, ils ne sont même pas là pour faire chier.
Conclusion
Des dizaines d’incohérences qui m’ont fait bondir sur mon siège et des personnages complètement absents font de ce film une grosse erreur de réalisation. En espérant que la seconde partie relève le niveau.