Prenez les robots géants de Transformers, supprimer les transformations en voiture, rajoutez des gros monstres vraiment étranges venus d’on ne sait où et vous obtenez Pacific Rim, un des films les plus sympa de cette année.
Histoire
Des monstres géants, les Kaiju, apparaissent du jour au lendemain et détruisent tout sur leur passage, chaque Kaiju est plus gros et plus fort que le précédant. Les pays du globe comprennent qu’il y a un problème et mettent leurs différents de coté, leurs ressources en communs pour créer des robots géants pouvant affronter ces gros monstres, les Jaegger. Ces robots sont pilotés par des pilotes en duo, la charge neuronale étant trop importante pour un seul pilote.
Critique
Premier point, c’est Guillermo del Toro qui est aux commandes, second point, le budget du film est de 200 millions de dollars. Faut être couillu pour poser 200 millions sur la table pour un one-shot qui n’est basé sur aucune franchise et n’aura presque aucun marketing derrière. Et bien autant vous dire que c’est un pari réussis avec plus de 300 millions de recette.
Visuellement c’est une grosse claque, on se retrouve avec des monstres mécaniques bien plus badass que les Transformers, les monstres sont tout droit sortis de Tron avec leur design particulier. Tout au long du film, il y a une recherche de l’esthétique très poussée.
Les acteurs sont bons même si certaines scènes sont un peu plates, et on retrouve Ron Perlman en guest qui fait un petit rôle, mais quel rôle… Les personnages sont d’ailleurs très fouillés, ils ont tous un passé douloureux dans ce monde en perpétuelle destruction. Même ce qui semble certain se révèle très aléatoire. Le tout est dosé avec suffisamment d’humour pour relâcher la tension au bon moment.
Autre chose que j’ai vraiment apprécié, il n’y a pas le phénomène Rocky où le gentil affronte le boss, prend une branlé, s’entraîne et revient tuer le boss. Il y a une escalade dans les combats, une sorte de crescendo apocalyptique pour finir avec une apothéose.
Conclusion
A voir, car pour une fois quelqu’un a compris la notion de divertissement.
J’osais pas aller le voir, bien que tenté. J’avoue qu’il y a un peu de honte dans mon hésitation. Bah là, je sais pas, je vais sûrement me faire violence et tester.