san-andreasVous avez tous au moins une fois joué à un jeu vidéo ? Mais si vous savez ce genre de jeu où on avance dans un environnement apocalyptique et il se passe des choses tous les trois mètres. Le concept de trigger ? Sans Andreas est le parfait exemple d’un jeu avec des QTE. Comment ça c’est un film ?

Note : ★★☆☆☆

Gros tremblement de terre sur San Fransicso, Ray est sauveteur professionnel. Sa famille se retrouve éparpillés le long de la faille de San Andreas.

Vous le sentez le scénario de jeu vidéo ? Un héros seul qui doit parcourir un chemin pour sauver des gens ?

On commence donc par une mission d’intro en mode full-power avec un sauvetage miraculeusement ridicule mais qui en dit très long sur le héros. Retour ensuite à la vie de famille pour comprendre que tout ne va pas bien car son boulot prend beaucoup de temps et il n’arrive pas à accorder du temps à sa fille Blake. Madame (Emma) elle s’en va chez un connard. Il prend la femme du héros, c’est forcément un connard. Puis après quelques news scientifiques, on se lance dans le coeur de l’action d’un scénario catastrophe.

Globalement le film reste un film catastrophe assez classique avec de bon effets spéciaux mais une 3D décevante. On pourra quand même remarqué un très joli plan séquence sur le sauvetage de la future ex-ex-femme du héros. C’est d’ailleurs de passage qui m’a énormément fait penser à un jeu vidéo où on est un personnage tiers qui suit l’héroïne avec quelques plans en vu subjective et un décors blindé de triggers avec des blocs de béton qui écrasent des gens, des portes qui s’ouvrent dans le vide et des escaliers qui se cassent.

La suite reprend une narration classique avec une alternance entre les scènes du couple, les scènes de la fille (oui j’en ai pas encore parlé d’elle) et celles des scientifiques. On mettra de côté les scientifiques qui découvre comment prévoir les tremblements de terre quelques secondes avant qu’ils ne se produisent (ridicule n’est-il pas ?).

Donc Blake, la fille de Ray et d’Emma, va rencontrer un jeune homme séduisant mais un peu gauche et son petit frère qui adore mettre les pieds dans le plat. Globalement le personnage est un des points forts du film car si chez les parents, c’est le père qui est doué dans ce genre de catastrophes, là c’est clairement la fille qui mène la danse.

En dehors de quelques scènes absurdes le film s’en sort plutôt bien, mais il ne vaut pas la place de cinéma. Je le vois plutôt comme un film qu’on regarde entre potes vautré dans le canapé, juste pour se marrer tellement c’est absurde.

Ça aurait mérité un 3/5 si je n’avais pas vu la dernière scène genre ultra patriotique avec un drapeau américain géant qui se déploie sur le pont de San Franscisco en miette dans un couché de soleil avec The Rock qui nous sort “Maintenant, on va reconstruire”.

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