Avec une bande annonce ressemblant plus à une publicité de parfum et un nom digne d’un parfum, je m’attendais à quelque chose d’intriguant et de troublant pour The Neon Demon, comme si le film était capable de posséder une odeur. Mais c’est un aveuglement total plus proche un spray au poivre dans les yeux et la gorge.
Note : ★☆☆☆☆
Jesse arrive à Los Angeles pour devenir mannequin. Sa beauté semble subjuguer tout le monde au point d’en être presque irréelle ou divine. Cette aura va créer des jalousies.
Le milieu de la mode est pourri. Tel est le message en substance qui tente maladroitement de nous faire passer le réalisateur, ce même message ressassé par nombre d’organisation féministe qui dénonce l’objetisation de la femme, par des reportage sur les conditions de santé des mannequin et j’en passe.
C’est selon moi le même problème que j’avais eu avec Drive, un message simpliste qu’on tente de nous vendre avec une esthétique travaillée. Oui c’est beau, tout comme Drive, mais c’est vide, horrible et sans intérêt.
Il fait donc le pari de nous proposer le beau comme horrifique au travers de son film, tout en créant une esthétique du beau. Le cinéaste en serait donc au point de s’auto-critiquer ? Jesse serait une allégorie de ses films qui sont beaux à tel point d’éclipser tout le reste, de les rendre désirable ? Si c’est le cas, c’est terriblement couillu, mais aussi extrêmement prétentieux.
Bref, c’est l’échec, la déception pour The Neon Demon.