Dernier film de Alejandro González Iñárritu avec Leonardo DiCaprio. Après Birdman et Le loup de Wall-Street ce duo nous promet un chef d’oeuvre… ou pas.
Note : ★★☆☆☆
The Revenant est l’histoire d’une vengeance dans les territoires du nord.
Le film prend son temps. Malgré une intrigue assez simpliste, c’est très long. On sait déjà depuis la bande annonce qu’il va devoir se venger, pourquoi attendre 45min pour ne serait-ce qu’amorcer cette vengeance ?
Si on peut admirer la qualité d’image et le jeu d’acteur, le rythme est clairement à revoir. Entre deux scènes d’action incompréhensibles qui nous mettent dans l’inconfortable situation du personnage persécuté, ce qui est un bon point, nous avons droit à des scènes d’exposition longue et inutile.
Ajouter à cela un traitement bancal de certains éléments, comme l’attitude anormale des tribus indigènes qui tantôt massacre les blancs, parce qu’ils sont… blancs… et tantôt des discussions commerciales avec les trappeurs blancs, ou encore une certaine gestion du temps très simpliste, le film ne laisse pas le spectateur s’immerger, mais va constamment soulever des questions qui n’auront jamais de réponse car ces questions ne devraient pas exister.
Cerise sur le gâteau mais hors contexte, l’Oscar pour DiCaprio pour ce rôle qui ne se résume qu’à endurer milles souffrances et à respirer comme une vache tout le long du film ressemble plus à un lot de consolation qu’à une véritable consécration.
Par contre, Tom Hardy nous montre une fois de plus de quoi il est capable et avec 20 fois plus de réplique que DiCaprio, lui méritait l’Oscar.
Globalement The Revenant n’est pas un mauvais film, mais il est certains qu’il n’aura pas sa place dans les classements des meilleurs films de 2016.