J’aime le Western, les cow-boys et les indiens, j’aime la conquête de l’ouest. Bercé par les films de Sergio Leone, je retrouve avec impatience The Salvation dans les salles obscures.
Histoire
Source : allociné
1870, Amérique. Lorsque John tue le meurtrier de sa famille, il déclenche la fureur du chef de gang, Delarue. Trahi par sa communauté, lâche et corrompue, le paisible pionnier doit alors traquer seul les hors-la-loi.
Critique
C’est un film Danois et il n’essaie pas d’être autre chose, au contraire, il revendique cette origine car les personnages principaux sont eux-mêmes des danois expatriés dans l’ouest américain.
Si le casting et les acteurs sont bon, on remarquera quand même l’inutilité relative de la belle Eva Green dans la mesure où elle joue un personnage muet. Elle parvient tout de même à rendre son personnage vivant dans la mesure du possible. Je trouve personnellement le personnage principal un peu trop froid, après il s’agit d’un soldat danois exilé aux USA qui n’a pas vu sa famille depuis sept ans. Je peux lui pardonner cette froideur. Son frère est très inexistant, on dirait un PNJ dans un jeu vidéo, il permet de faire avancer l’action par petites touches.
Ensuite, ce qui en fait un western à proprement parler, ce sont les flingues et leurs lignes de dialogue. On reste dans le très simple avec un méchant qui tue et torture qui il veut jusqu’à un moment donné où il s’en prend à la mauvaise personne. Là où j’ai du mal, c’est que le gang de méchant sont tous des anciens soldats, c’est à dire des professionnels. Même s’ils ont sombré vers le côté obscur, ils ne font clairement pas preuve de discipline ou de cohésion comme devrait le faire des frères d’arme.
Petite note spécifique sur la prestation d’Eric Cantona qui joue un Corse au service du méchant. C’est sympa de le voir, même s’il n’apporte rien de plus.
Conclusion
Globalement, le film est bon mais souffre de quelques lourdeurs. La scène de fin nous offre une explication démesuré qu’on comprend très rapidement mais qui s’étire pour rien.