Dernier film de Terry Gilliam, The Zero theorem nous plonge dans un univers futuriste un peu étrange ou l’univers du travail ressemble à une LAN géante.
Histoire
Source : allociné
Les avancées technologiques ont placé le monde sous la surveillance d’une autorité invisible et toute-puissante : Management. Qohen Leth, génie de l’informatique, vit en reclus dans une chapelle abandonnée où il attend désespérément l’appel téléphonique qui lui apportera les réponses à toutes les questions qu’il se pose. Management le fait travailler sur un projet secret visant à décrypter le but de l’Existence – ou son absence de finalité – une bonne fois pour toutes. La solitude de Qohen est interrompue par les visites des émissaires de Management : Bob, le fils prodige de Management et Bainsley, une jeune femme mystérieuse qui tente de le séduire.
Critique
Les acteurs sont tous excellents, mention spéciale à Christoph Waltz et Mélanie Thierry qui sont tout bonnement géniaux dans leurs rôles complètements hallucinés.
Les décors sont excellents, on a l’impression d’être sur la planète Mars de Total Recall avec des décors qui font très récupération et usés. L’idée de la chapelle comme lieu de vie du personnage principal témoigne d’ailleurs du relâchement de la religion dans le film où le culte de la consommation à dépasser le culte du divin.
Le noyau dur du film, c’est la réflexion sur la vie du personnage. Qohen est véritablement atteint de trouble mentaux, il est coupé du monde, il s’imagine des choses qui n’existent pas. Le mettre en relation avec des personnages qui vivent le moment présent va réellement le changer.
Certain trouverons que le film ne va pas au bout de ce qu’il propose, mais pour moi c’est suffisant comme cela.
Conclusion
Très bon film, Terry Gilliam nous démontre une fois de plus que c’est un excellent réalisateur.