Certains films portent très bien leur nom et Apocalypse ne fait malheureusement pas exception.
Note : ★★☆☆☆
Le plus vieux mutant du monde se réveille après 3600ans et c’est l’Apocalypse.
Oui le pitch est très con, mais d’un autre côté peut-on en demander plus à une brioche ? (ça c’est fait)
Plus sérieusement, j’attendais pas énormément de cette Apocalypse, plus qu’un divertissement, j’attendais les réponses à « comment la timeline a put changer à ce point ? ». Car si X-Men : First class s’intègre très bien dans la timeline de la première trilogie et des films Origins, Days of the Future past a tout chamboulé pour obtenir un final complètement surprenant où des événements de la première trilogie ne se serait pas passé. Ce reboot, très similaire à ce qu’à fait J.J. Abrams avec Star Trek était peut-être bienvenue, ou non, mais toujours est-il qu’il posait des questions, quels événements ont changé le passé à ce point ?
Si on résume grossièrement le point le plus important, c’est la survie de Jean Grey qui implique soit qu’elle ait maîtrisé les pouvoirs du phénix, soit qu’elle ne les possède plus.
Apocalypse est donc le film réponse, ou du moins début de réponse que j’attendais sur une des raisons expliquant le pourquoi de ce retournement de situation, et si plusieurs points sont abordés comme l’introduction de Tornade, Jean Grey ou encore Cyclope, il n’y a aucune réponse expliquant comment on passe d’une timeline à une autre.
Il est d’ailleurs certain que les X-Men ont un problème avec le temps qui passe car ils ne vieillissent pas. Si Mystique peut prendre l’apparence de son choix et donc prendre le physique de Jennifer Lawrence avec juste 2 ans de plus, Hank, Magnéto et Xavier n’ont pas vieillis d’un cheveux malgré les 10ans passés.
Et c’est lent, ça prend un temps infini à se mettre en place pour pas grande chose en dehors de nous resservir le dilemme moral de Magneto entre être gentil ou méchant parce que bon c’est le sens de la vie.
Je pourrais parler des heures de l’absurdité de ce film de la non-cohérence complète avec ce qui aurait du être mais non, c’est juste un pétard mouillé…