Rien de bien neuf sous le soleil, vous trouverez ci-joint la critique d’un film « sportif » classique avec le fameux montage « entrainement » qui s’accompagne généralement d’un Eye of The Tiger.
Note : ★★★★☆
Eddie est un non-athlète confirmé mais son rêve depuis tout gosse est de participer aux jeux Olympiques, d’être un Olympien.
Tout comme Rasta Rockett dans un registre complètement différent, Eddie the Eagle raconte comment un homme va représenter son pays dans une discipline complètement inattendu tout simplement parce que son pays ne dispose pas de l’équipe, ni de l’équipement requis. Ayant vu les deux films récemment, je fais évidemment la comparaison, non seulement parce que le sujet est similaire, mais surtout parce que les protagonistes rencontres les mêmes difficultés : faire accepter leur épreuve à leur fédération, passer les qualifications etc…
Mais là où le registre de Rasta Rockett est vraiment sur le ton de l’humour avec un soupçon de drame (suspens, remise en question…), Eddie the Eagle se distingue avec une sorte de joie de vivre et de détermination.
Dans Rasta Rockett, les athlètes choisissent le bobsleigh par défaut car ils ont échoués aux qualification, là Eddie se fait recaler car il n’est pas « montrable », il est certes un bon skieur mais pas au niveau des autres et maladroit de surcroît. De fait, une véritable empathie se créé entre Eddie et le spectateur, on a envie qu’il réussisse, qu’il atteigne son objectif.
Donc non ce n’est pas le film du siècle, mais il se défend, Taron Egerton et Hugh Jackman font un excellent duo, à la fois drôle et touchant.