bioshock-infiniteA l’occasion des soldes d’été Steam, je me suis procuré quelques jeux à bas prix, dont Bioshock Infinite. J’avais joué au premier Bioshock, et à l’époque ça avait été une claque, visuelle déjà, tant les décors étaient fouillés mais aussi l’ambiance était aussi très particulière à mis chemin entre l’angoisse et l’humour. Est-ce que ce troisième opus sera à la hauteur ?

Histoire

Note : je ne vais pas vous spoil, car l’intérêt même du jeu est de découvrir petit à petit la raison de notre présence dans ce lieu singulier.

Vous incarnez Booker DeWit, un homme chargé de retrouvé une jeune fille dans la ville de Columbia, une ville qui vole, en 1912.

Critique

Les codes de Bioshock sont respectés :

  • Tout commence dans un phare
  • Une ville qui est une prouesse technologique pour l’époque
  • Le dirigeant de la ville est un idéaliste extrémiste
  • Vous pouvez utiliser des pouvoirs étranges

La première chose qui marque est le décalage entre les décors, qui pour la plupart sont absolument magnifique, très colorés, ou alors complètement glauque et lugubre. Un ami m’a d’ailleurs dit « c’est la première fois que je ne cours pas dans un jeu vidéo ». Ces mêmes décors laissent une grande place à l’exploration, pour trouver des endroits cachés, des armes et des équipements spéciaux.

Coté armement, vous avez de quoi faire, entre pistolet, mitrailleuse, fusil à pompe, carabine, lance roquettes, des pouvoirs et quelques armes spéciales. De manière générale, les armes sont bien équilibrées, pas trop puissantes pour la plupart afin de ne pas dénaturé le jeu et les plus puissantes restent pauvre en munition. Nous sommes limités à deux armes simultanée plus une arme de corps à corps. Chaque arme et pouvoir peut être amélioré dans une certaine mesure. Et dans les combats, pas de crainte de manquer de munitions grâce au personne secondaire.

Parlons de ce personnage secondaire, car c’est à mon sens une des IA les mieux réalisé pour un PNJ allié. Déjà, il agit comme une personne autonome, va se promener dans les endroits que vous êtes en train d’explorer pour regarder des affiches, des spectacles, parfois vous indiquer des objets quand vous passer devant sans les voir, voir même ramasser de l’argent pour vous. Ensuite, durant les combats, le PNJ va récupérer des armes charger sur les cadavres pour vous les envoyer quand vous avez besoin de recharger, ce qui vous fait gagner du temps.

Au delà de ça, ce personnage à une identité propre, ce n’est pas qu’un amas de pixels sans âme, mais une entité à part entière qui va réagir à son environnement, que se soit s’asseoir sur un canapé ou s’adosser à un mur pendant que vous explorer une zone, ou encore admirer la vue depuis une fenêtre, le tout agrémenté de petites réflexions… Ce PNJ a également la capacité de se téléporter si vous vous trouvez dans son chemin, mais de sorte qu’elle réapparaisse toujours hors de votre vue. On a seulement l’impression qu’elle à bouger, car il n’y a rien de moins naturel qu’un personnage qui se téléporte devant vous quand vous êtes trop loin.

Sinon, quelques détails…

L’IA des ennemis est quant à elle assez limité, mais ca compense le nombre d’ennemis qui peut être assez conséquent, et d’autant plus dangereux quand certains ont des pouvoirs spéciaux (attention aux Corbeaux).

Vu qu’on se trouve sur une ville volante, il y a un système de rail pour se déplacer d’un quartier à un autre, et l’idée d’implanter ce rail avec un crochet magnétique est excellente.

Chaque chose qui parait incongrue a une explication que je vous laisserais découvrir pour ne pas gâcher la surprise.

On peut voir quelques cameo (clin d’oeil / easter egg) un peu partout dans le jeu, plus ou moins évident.

Conclusion

Très bon jeu, et le coté propre et lisse des décors et des personnages rend le malaise encore plus grand que le premier Bioshock. On ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre…

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