Depuis quelques jours, je me suis lancé dans une nouvelle aventure signée BioWare, Dragon Age : Origins. Comme d’habitude, leurs jeux sont très soignés mais souffre de quelques défauts.
Histoire
Le monde risque d’être envahi par l’Engeance, une horde de démons et de créatures étranges. Vous devez, avec votre équipe, réunir des troupes pour contrecarrer cette menace et vaincre l’Archidémon.
L’histoire propre du personnage est défini à sa création, vous pouvez être un mage, ou alors le dernier d’une famille noble… Ce choix va déterminer les quêtes de départ mais au final chacun se retrouve dans la même histoire.
Critique
Comme tous les jeux BioWare, l’histoire est excellente, le background autour des personnages, des lieux et des objets est contenu dans un codex très complet. La personnalisation physique du personnage est assez poussée, pas au niveau des jeux spécialisés dans ce domaine, mais bien plus que ce que BioWare a l’habitude de proposer. Mais du coup c’est dommage de ne pas pouvoir masquer les casques qui, il faut bien le dire, sont souvent moche.
Et comme tous les jeux BioWare, là où ça pêche, c’est dans les interfaces, notamment celle des équipements. On ne sait pas trop ce qui est possible ou non.
Dans Mass Effect (le premier) et les Kotor, c’était surtout les interfaces d’équipement des personnages qui étaient pas vraiment ergonomique. Sur ce jeu (qui est plus vieux que Mass Effect) c’est un peu mieux, même si c’est dommage de n’utiliser qu’une petite partie de l’écran alors qu’aujourd’hui on a des moniteurs relativement grand.
Chaque personnage que vous contrôlez dispose d’un double armement qui lui permet par exemple de frapper à distance ou au corps à corps selon le besoin.
Autre problème, le besoin en XP est important, chaque niveau apporte des bonus, des stats supplémentaires, malheureusement les zones sont fortement scriptés et les monstres ne réapparaissent que très rarement quand on revient dans la zone. Et je parlais des casques plus tôt, on peut jouer sans, les gains des équipements ne sont pas si significatifs en comparaison des statistiques des personnages (l’inverse complet d’un jeu comme Wow ou le stuff est prédominant).
Par contre coté challenge, vous allez être servie. Le niveau « normal » de difficulté vous oblige déjà à gérer correctement vos alliés, alors que le niveau facile vous permet de ne jouer que votre personnage. Ce n’est pas vraiment en terme de puissance, même si ça faciliterait grandement les choses, mais surtout au niveau de la gestion des sorts et capacités que ça se joue.
Au niveau de la gestion des alliés, il y a un système de script qui vous permet de programmer leur comportement. Par exemple, l’une de mes alliés dispose de deux sorts particuliers, Soin et Drain de vie. Quand un de mes alliés a 50% ou moins de PV, elle utilise Soin sur cet allié, sinon pour se soigner elle-même elle utilise Drain de vie. Si elle ne fait pas de soins, elle utilise un sort d’attaque contre l’ennemi le plus proche. On peut également demander le switch automatique en arme mêlée ou distance en fonction de la distance de la cible.
J’ai rencontré quelques instabilités, le jeu ayant parfois tendance à planter si un programme tiers se met brutalement à pomper sur la mémoire ou le processeur, mais ça reste relativement rare.
Le gameplay reste standard aux jeux de rôle, on retrouve le système de pause en combat qui existait dans Kotor, mais par rapport à ce même titre, on perd l’enchaînement des actions, on ne peut programmer qu’une action par personnage.
Conclusion
Un très bon jeu, un BioWare en gros. Des personnages attachants, des répliques à mourir de rire… mais incroyablement cruel et inhumain sur certains aspects. Ceux qui aiment les Bisounours et détestent les zombies et démons doivent s’abstenir. Il mérite son PEGI 18.
En effet un très bon jeu que j’avais beaucoup apprécié par contre faut rester sur le bon souvenir du 1 car la suite n’a pas été à la hauteur ,enfin c’est mon avis !