Je vous avais parlé il y a un moment déjà de Fable III sur PC, de combien je trouvais ce jeux complètement nul au possible et inintéressant. Depuis que j’ai ma Xbox, je joues pas mal à Fable II, que certain qualifie de la même manière que Fable III. Hors il se trouve que ce jeu est bien plus sympa qu’il n’y parait.
C’est a peu près la même chose, le même gameplay donc je n’irais pas jusqu’à refaire toute une critique donc je vous invite a lire l’article sur Fable III.
La principale différence est sans doute stupide… mais sur console, ca passe mieux. On a pas cette impression de transposition des touches Xbox à Pc que Fable III donnait. Le jeu est réellement conçu pour cette plate-forme, ce qui le rend beaucoup plus fluide et agréable. L’interface est également assez simple et permet plusieurs choses de manières automatique comme la visée des sorts, ou le sélecteur de capacité.
C’est une nouveauté et je dois dire que pour un truc original, c’est original. Je n’avais jamais vu ce genre de fonctionnement et c’est vraiment une bonne chose au vu des possibilités qui nous sont offertes.
Sélecteur de sorts
Le sélecteur fonctionne comme une barre de chargement, avec 5 bulles. Quand une bulle est en train de se remplir on voit une jauge bleu qui augmente. Quand la bulle est pleine, elle devient rouge, et la bulle suivant se met à charger… Cela permet de sélectionner la puissance qu’on va accorder à notre sort. Bien évidemment, plus on veut que cela soit puissant, plus on incantera longtemps. Mais il y a une subtilité…
Il est possible de choisir le sort qu’on souhaite obtenir en fonction de la puissance de charge. Tout cela en prenant en compte le niveau du sort. En gros, on peut mettre la boule de feu dans la première bulle, le ralentissement dans la seconde, les lames dans la troisième et ainsi de suite.
Par exemple, l’attaque Lame est plus puissante en monocible, l’attaque Brasier est plus puissante en multicible. Sachant qu’en multi-cible je n’ai pas beaucoup de temps pour invoquer un sort car les ennemis sont nombreux, j’ai choisis d’utiliser Brasier au niveau 2, Lame au niveau 3, et l’arret de temps en niveau 1 pour me faciliter la vie. Voici l’ordre des attaques:
- Lancement du ralentissement immédiatement
- Lancement de Brasier en AOE a répétition en touchant un maximum d’ennemi, j’ai le temps d’incanté au niveau 2 avec le ralentissement, mais pas plus
- Quand il reste un seul ennemi, je m’éloigne suffisamment, ralentissement, puis incantation des Lames au niveau 3 pour l’achever
Ce système permet de combiner efficacement différents sorts pour arriver à un bon résultat. Je me suis beaucoup amuser avec quand j’en ai appris le fonctionnement (qui n’est malheureusement pas très explicite ni indiquer en jeu) en affrontant différents monstres, il a le gros avantage de personnaliser le gameplay en fonction des situations qu’on peut être amener à affronter.
Pour un pack rapide, on n’incantera pas des sorts au maximum, donc autant mettre des sorts d’aoe en bas, pour des boss, on sera tenté de faire un maximum de dégâts en un coup, donc les sorts très puissants en haut… etc.
Histoire et intrigue
L’histoire est pas mal, et reste dans l’esprit de Fable. Mais il y a des choix réels qui influeront sur l’environnement. Par exemple, une région très luxuriante peut devenir triste et glauque si on ne fait pas les bonnes actions. Des villes peuvent s’agrandir ou disparaître…
On a également des choix personnels, des actions à mener qui ne changeront pas la face du monde, seulement notre personnage, comme le choix de vieillir ou de sacrifier une personne a notre place… Nos rejetons passent de bébé à enfants, notre femme ou mari peu divorcer si on ne lui accorde pas d’attention particulière, ou simplement si on est absent trop longtemps.
Ce sont des aspects positifs du jeu, ces mêmes aspects qui m’ont incité à recommencer dès ma première partie terminée pour obtenir le monde dont j’ai envie.
La fin (spoil)
Le dénouement, même si très intéressant sur le fond est décevant sur la forme. Le big boss, celui qui est sensé avoir accumulé une puissance folle n’est finalement qu’un vieil homme qu’on achève d’un coup.
On se retrouve face à un choix pour continuer le jeu : ressusciter des milliers de morts, réssuciter son chien (et sa famille si on en a une), ou la richesse. D’office, prenez la famille, votre coté bon est tellement important que ça ne change pas le jeu, et en étant méchant, on a en a rien a foutre. par contre le chien est plus qu’interessant pour les explorateurs, s’en privé c’est de la folie.
Donc…
C’est un bon jeu, mais par pitié, jouez-y sur console.