Quand j’écris ces lignes, je suis à quelques heures de changer de travail. Rien de bien fou, je ne fais que changer de service au sein de la même société, mais pourtant, je ne peux m’empêcher de ressasser les dernières fois.

Ça a commencé ce matin, quand j’ai mis un pied dans le bureau, j’ai entamer mon dernier jour. Puis j’ai allumé le PC, connecté le téléphone, ouvert les différents logiciels. Chaque action me disait que c’était la dernière fois. Peu avant midi, j’ai raccroché une dernière fois, c’était mon dernier client.

Il y a une certaine nostalgie qui se dégage de ces instants. Ce n’est pas la première fois que je change en interne, mais cette fois je ressens à la fois un soulagement de quitter mon poste, mais également un certain pincement au cœur. J’ai réellement apprécié mon travaille durant ces dernières années pour ses bons et ses mauvais côtés. J’y ai beaucoup de souvenir et des collègues que j’apprécie.

Tout à l’heure j’ai ouvert la lourde porte rouge de l’atelier une dernière fois. Il y a quelques années, cet atelier représentait à mes yeux un accomplissement en soit, tant pour les personnes qui y travaillaient et leurs compétences, que pour l’assouvissement de curiosité qu’il m’évoquait. Ce lieu ou je pouvais démonter et remonter des produits plus ou moins compliqués afin de comprendre leur fonctionnement et leurs dysfonctionnements.

Quand je suis entre ses murs, je suis chez moi. Quand on vient m’y solliciter, on frappe à ma porte.

Dans quelques minutes, je refermerai cette lourde porte rouge une dernière fois. Dans quelques minutes, je deviendrai celui qui frappera un jour à la porte.

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