Afin de faire mumuse à deux, j’ai acquis le jeu Portal 2. Je n’ai pas joué et pour moi, jouer à une suite sans avoir jouer au premier opus, c’est comme commencer le Seigneur des Anneaux au second volume. Mais bon, vu les prix j’ai décidé de faire une exception.
Histoire
La première partie du jeu est simple, elle consiste à se déplacer dans un laboratoire en ruine, puis par malchance, on se retrouve contraint de passer des tests sous le contrôle de l’IA du labo, IA qu’on aura détruite dans le premier Portal. Une fois cela fait, un événement inattendu nous oblige à traverser les sous-sols du labo.
Critique
Niveau jouabilité, c’est très simple et ca passe surtout par de la réflexion. On peut s’amuser avec les portails pour obtenir des résultats un peu sympas mais dans la plupart des cas il n’y a qu’une façon de terminer une salle de test. Le décor est futuriste, avec des lasers, des tourelles de défenses et surtout le générateur de portail portatif qui sert aux tests.
Durant tout le jeu on est accompagné par une voix enregistrée, pas toujours la même. Dans la première partit, hormis le petit robot qui nous aide, l’IA nous harcèle sans cesse, faisant étalage de son sadisme en évoquant des surprises, en perturbant les salles de test, en critiquant le personnage et plein d’autres choses.
A partir du chapitre 6, le décor change radicalement, on garde le même concept, mais cette fois c’est un univers ancien, que je situerais entre 1970 et 1990, avec des structures en aciers, des boites en tôle… la voix change également, cette fois c’est un homme qui nous parle via des messages préenregistrés. Grâce au décalage technologique entre les deux zones, on sait qu’il s’est écoulé plusieurs dizaines d’années et que par conséquent l’homme qui parle est mort. Il explique lui-même que c’est un grand fan des messages préenregistrés.
A la manière de Bioshock, on en apprend beaucoup sur les origines du laboratoire via les messages préenregistrés, notamment sur le caractère plus ou moins éthique des expérimentations.
Pour les nouveaux testeurs du sérum de mante religieuse, nous suspendons les tests pour des vérifications, mais rassurer vous nous avons un nouveau test ou vous pourrez affronter une armée de Mantes géantes.
Sinon, coté gameplay, on doit souvent se creuser les méninges, parfois moins. Et il est impossible de mourir en tombant (sauf dans l’eau). C’est normal, même si illogique. Souvent on doit sauter de très haut dans un portail pour prendre de l’élan et si la moindre chute est mortelle on aurait des problèmes assez rapidement.
Il ne faut pas non plus hésiter à fouiller le jeu, il y a des choses assez drôles à voir ou faire, des cachettes à trouver. Il est également primordial de comprendre le fonctionnement des portails qui sont plus complexe qu’une porte ouverte.
Conclusion
C’est un très bon jeu, bien prenant, mais attention au mal de mer, les passages dans des portails qui change d’angle (sauter dans un trou pour ressortir par un mur) est assez perturbant, on peu perdre facilement ses repères.