J’ai toujours bien aimé la série Underworld pour la simple et bonne raison qu’elle est complètement assumée et n’essaie pas de ressembler à autre chose qu’un film d’action bien bourrin. Et bien sur Underworld 4 n’échappe pas à la règle. Donc après avoir enregistré l’épisode 13 du podcast, Durz et moi nous sommes laissé tenter.
Histoire
Les humains ont découvert l’existence des Lycans et des Vampires et se sont ligués contre ces deux nouvelles espèces. Très rapidement, des contrôles sont mis en place, les Lycans et les Vampires sont traqués jusqu’à la quasi-extinction. Sélène est capturée alors que les Vampires tentent de fuir, Mickeal (l’hybride lycan-vampire) est tué.
Critique
Le postulat de départ n’est pas hautement original mais il remplit sa fonction et permet de rajouter un ennemi omniprésent. Dans les précédents épisodes, Vampires et Lycans étaient des prédateurs qui se livraient une guerre, maintenant, ils sont toujours en guerre, mais sont devenus des proies.
Sélène est maintenue en congélation et se réveille 12 ans après l’Epuration. Toute l’action est basé sur le fait qu’elle arrive dans un monde qui a beaucoup changé, elle découvre une société Vampire presque anéantie, les Lycans ne sont plus que des cadavres ambulants qui se cachent.
Il y a eu beaucoup de boulot sur la photographie, pas mal de ces scènes pourraient être des illustrations, des fonds d’écran et autre, c’est aussi l’un des atouts de la série. L’ambiance est sombre, et tout le film a une dominance de bleu et de gris, sans pour autant que ce soit glauque et lugubre.
Un retournement de situation inattendu (mais prévisible si on regarde bien, je l’avais pressentit avant Durz) donne un tout autre dimensions à l’histoire et la rend un peu plus complexe que ce qu’on pensait sans pour autant tomber dans un délire paranoïaque.
Conclusion
Underworld 4 est simple et terriblement efficace, pas de blabla inutiles, les personnages sont très simples à saisir même s’ils ont leur propre personnalité, l’intrigue est simple également. A voir pour la détente.