dreddContrairement à ce qu’on pourrait penser, Dredd n’est ni un remake, ni un prequel, ni une suite au Judge Dredd de Stallone, mais bel et bien une autre histoire.

Histoire

Après une guerre nucléaire, l’humanité est concentré dans des Méga-cités réparties sur le globe. Les Méga-cité sont constitués de Méga-structures qui sont comme des villes, pouvant accueillir environ 75000 personnes sur 200 étages. Dredd est le meilleur des juges, le plus froid, le plus rigoureux, et par conséquent le plus dangereux. Tout le système judiciaire s’est concentrés en une seule entité, les Juges, qui sont à la fois juge et bourreau, qui ont toute autorité dans les Méga-cités.

Un nouveau trafique émerge, une nouvelle drogue est sur le marché. Sa plaque tournante, Peach Trees, une méga strcture réputer pour être la plus dangereuse de toutes. Dredd y est envoyé pour enquêter sur trois meurtres, une novice l’accompagne pour son évaluation, Anderson.

Critique

Je donne un bon point pour avoir raconter une nouvelle histoire sans avoir essayer de la situé avant, après ou pendant le premier film, tout en utilisant des personnages du comics n’y apparaissant pas (Anderson).

Les personnages des Juges ne sont pas très fouillés, mais ca colle parfaitement avec la déshumanisation induite par la fonction de Juge. On voit d’ailleurs très bien la différence entre un Juge comme Dredd, froid et efficace, et la novice Anderson. D’ailleurs Anderson est légèrement plus élaboré que Dredd.

A l’inverse, la méchante à une vraie personnalité, mais pour une fois est une personne crédible. Dans trop de film, le méchant massacre ses hommes pour son « projet », ce qui est totalement incohérent avec le principe d’une organisation réduite où on est trop peu pour se permettre de sacrifier les gens. Si elle n’hésite pas a menacer (et tuer) les gens qui sont inutiles ou gênants, elle est lucide et sait quand elle doit épargner ses subordonnés.

Esthétiquement, le film est très bien réalisé. La drogue utilisée dans l’histoire est le slomo, pour Slow Motion. Du coup, certains passages sont en vu subjective des consommateurs et toute la scène est au ralentit. C’est aussi un aspect scénaristique puisque la drogue donne la sensation que tout se passe très lentement, même une chute mortelle d’un kilomètre semble interminable. Donc bon point pour avoir utiliser le slow-motion d’un point de vu esthétique et d’un point de vu scénaristique.

Les couleurs sont bien choisies aussi, il y a cet aspect béton très gris et triste, mais aussi des couleurs fluo qui tranche et qui rappel le coté guerre nucléaire de l’histoire. L’impression ghetto futuriste est là.

L’histoire tient la route, même si elle est très simple, mais cela suffit. Il n’y a pas l’erreur classique de la pseudo romance impossible, là, la question ne se pose pas, les personnages sont trop opposés.

Concernant le personnage de Anderson, il y a un parallèle avec le personnage de Lara dans Tomb Raider (2013) où elle est jeune et « innocente » au début du jeu pour devenir l’héroïne intrépide qu’on connait à la fin.

Karl Urban devrait recevoir un oscar pour savoir tirer la tronche comme ça durant tout un film.

Conclusion

Un très bon moment qui mêle l’action avec un peu de poésie… je n’avais jamais vu une mort aussi « belle » et sanglante à la fois dans un film. Il parait que la 3D avait été très travaillé et j’aurais bien aimé le voir au cinéma vu esthétiquement de certaines scènes poétiques.

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