ratchet-clankSavoir manier le caméo ou la référence culturelle n’est pas à la portée de tous et les jeux vidéo s’en sont fait une spécialité. Cette adaptation parvient à la perfection à échouer dans toutes ses tentatives.

Note : ★☆☆☆☆

Ratchet est un Lombax mécanicien qui rêve de devenir un Ranger Galactique, une sorte de super-flic. Quand le méchant Drek détruit une planète, les Ranger doivent recruter un nouveau membre pour faire face.

Info : cette critique dévoile des éléments de l’intrigue.

Je n’ai que très rarement vu un film prendre autant les gens pour des abrutis finis. L’histoire est banale au possible, les personnages secondaires sont horripilants et tout le scénario du film tient une deux mots : aimant surpuissant.

Quand le film démarre, Ratchet vient de faire la révision d’un petit vaisseau pour un vieil homme, mais ce n’est pas une révision, il a transformer une voiturette sans permis en dragster armé jusqu’au dent. J’aime bien la vanne qui mécano qui répare une peu trop bien, mais là c’est n’importe quoi, le vieux ne reconnait même plus son vaisseau. Cela étant, c’est fait pour introduire ZE gadget, le fameux aimant surpuissant.

Mais les scénaristes ont un esprit sélectif dénué de toute logique, car à la même manière que Ant-Man qui ne garde son poids que quand ça l’intéresse, l’aimant ne sert que quand il faut et ce sur quoi il faut. C’est un putain d’aimant surpuissant mis en marche dans un hangar métallique, le vaisseau n’aurait même pas du pourvoir sortir, pire il aurait même pu se compacter autour de l’aimant.

Vers la fin du film, ils utilisent l’aimant surpuissant pour faire pivoter une station spatiale. Déjà ça n’a aucun sens car selon le rapport de masse ça empêche juste le vaisseau qui a l’aimant de s’éloigner, mais surtout et ça c’est vraiment le truc qui me gonfle, les gens à l’intérieure se retrouvé à s’empêcher de tomber alors qu’il y a une PUTAIN DE GRAVITE ARTIFICIELLE.

Dans le genre « fuck la logique », on apprend joyeusement par le journaliste TV Nikos (ou Nikas) de « Télé 1 » que la planète qui est détruite dans l’introduction n’est QUE la 4ème « dans toute l’histoire ». Alors on pourrait dire que « bon, ça arrive », mais non il est sous entendus : « Ce n’est que la 4ème fois que cela se produit dans toute notre histoire [mais étrangement elles ont toutes explosé dans les deux dernières semaines] ».

Les références aux réseaux sociaux « terriens » sont beaucoup trop nombreuses au point d’en devenir insupportable. On parle de Twitter et Youtube tellement souvent qu’on en est presque à du placement produit (c’est peut être ça en fait).

En parlant de Youtube, de nombreuses personnalités issues de la plateforme ont été pris pour doubler les personnages en français, on pourra citer Squeezie, Jhon Rachid et Le Rire Jaune. Ok, pourquoi pas. Mais bordel ils sont tout simplement éclipsé à 2000% par Christophe Lemoine qui nous ressort la voix de Cartman pour l’un des méchants. D’une c’est super pénible d’entendre Cartman toutes les 5 minutes avec les mêmes expressions, et les mêmes mimics, mais en plus même la référence « Je vous emmerde et je rentre à ma maison » tombe à plat.

Alors nul doute que le film plaira aux -10ans, amusera jusqu’à 13/14ans, mais au delà c’est chiant. Deux vannes m’ont fait rire, un robot ejecté d’un pont qui fait un Cri de Wilhelm avec un autre robot qui lui cri « Non, Wilhelm ! » et le vieux mécano qui utilise un chariot élévateur qui lâche sous son poids, c’est dire le niveau.

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